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Happytravelling : Quelle que soit la durée du voyage, où qu'il nous amène, celui-ci sera inoubliable...
16 août 2009

Elle fait ses premiers pas

Dans l’un des posts précédents, j’avais détaillé de nombreux aspects « normaux » de la vie argentine qui vus d’un œil étranger paraissent un peu bizarres. A l’opposé, je peux vous affirmer que certains ne changent pas d’un pays à l’autre !

 

Les caprices d’une voiture d’occasion :

En achetant notre Combi nous savions qu’elle avait besoin de quelques réparations. Voyant qu’elle venait de passer d’un propriétaire qui n’en prenait pas très soin à une famille (Caris et moi) qui allait la chérir et la chouchouter, elle en a profité pour se plaindre de tous les maux dont elle souffrait…

 

Après avoir été la chercher sur le parking où son propriétaire antérieur nous l’avait laissée, nous l’avons ramenée à la maison. La traversée de la ville fut un peu laborieuse car conduire une Combi n’a pas grand-chose à voir avec conduire une petite voiture moderne. Nous arrivons à proximité de l’appartement, trouvons une place qui ne nécessite pas de faire un créneau (!), nous garons et en sortant de la voiture nous rendons compte que l’on vient juste de crever ! Entrée en matière sympathique. Pas de roue de secours. Le type qui nous l’a vendue nous avait prévenus, mais nous pensions avoir le temps d’aller en acheter une avant d’avoir un problème de crevaison. Apparemment non… Pas de cric non plus. Résolvons le problème tranquillement en allant acheter la roue qui manque et un cric. Ah, finalement on n’a pas le droit de stationner là où on est ? Bon. Le père de Caris vient à notre secours avec son cric. Les boulons sont rouillés, on s’excite et la clé en croix se casse en deux. Nous demandons à un mécanicien qui a son garage juste à côté s’il peut nous aider. Il vient avec sa clé et en donnant un coup sec pour dévisser le boulon il éclate son outil… Certains d’entre vous doivent penser que ma meilleure compagne de voyage, madame La Poisse, est venue me retrouver à Buenos Aires. Ce n’est pas loin de la vérité, mais ce que vous ne savez pas c’est qu’ici j’ai mon porte bonheur, Caris, grâce à qui tout se passe toujours bien ! Le mécano prend une autre clé, arrive à tout dévisser. Nous amenons la roue crevée à un centre pneumatique, ils la réparent en dix minutes et nous pouvons la remettre en place…

 

Un jour alors que je me gare devant chez Caris, le moteur s’éteint. Impossible de redémarrer. Nous partons dîner nous imaginant déjà devoir appeler la grue. Sur le chemin du retour, je repense à la manière dont le moteur s’est arrêté et les bruits qu’elle a faits lorsque j’ai essayé de la démarrer. Je crois déceler la panne d’essence. Oui car sur la liste des bobos dont elle souffre, il y a la jauge d’essence qui ne fonctionne pas donc impossible de savoir où en est le réservoir. Nous allons acheter cinq litres. Toujours impossible de démarrer. Le jour suivant, nous nous rendons compte que n’étant pas garée sur une zone plane, les cinq litres ne lui suffisent pas. Nous lui donnons plus à manger. Toujours rien. Obliger de souffler dans le réservoir pour obliger l’essence à descendre dans le filtre… mais enfin nous écoutons son doux bruit à nouveau.

 

En plus de ces deux exemples, ont ensuite suivi des ennuis de mécanique (voir la section sur les mécaniciens), des bruits très particuliers dans tous les sens, l’alarme qui nous joue des tours avec la fermeture centralisée, le bouchon d’essence qui ne veut plus rester en place, etc.

Que du bonheur !

 

Les assureurs :

La loi argentine impose que tous les véhicules soient assurés, mais le problème c’est que tous les assureurs connus refusent de couvrir les voitures qui ont plus de vingt ans ! Absurdité totale mais bien entendu nous sommes dans ce cas. Sur le point de souscrire l’assurance d’une compagnie peu connue (et donc peu fiable), nous avons eu la chance de trouver qu’avec l’Automobil Club Argentino, qui sous-traite sa partie assurance, nous allions en fait être assurés par l’un des assureurs les plus connus qui refusait de nous assurer en direct… Astuce bizarre mais qui nous arrange bien.

 

Les mécaniciens :

Le moteur de la Combi étant différent des voitures « classiques », seuls les mécaniciens spécialisés les réparent. Les autres préfèrent éviter d’y mettre les mains.

Dans l’idée de faire beaucoup de kilomètres, nous voulions remettre notre Combi totalement sur pieds. Le site web argentin Siempre en Kombi (www.siemprenkombi.com.ar) recommande quelques mécaniciens. Nous allons voir le premier dans une banlieue perdue de Buenos Aires. En arrivant à l’adresse, nous nous retrouvons face à une maison. ??? Nous sonnons et un « mécanicien » nous ouvre et nous dit que nous sommes bien au bon endroit. Le gars regarde la voiture pour nous dire ce qu’il faudrait réparer. Nous lui dressons également la liste de tous les bobos hors mécanique dont elle souffre. Ses prix sont plutôt bas, il cherche des solutions pour l’améliorer au maximum et il a l’air de s’y connaitre (heureusement le père de Caris qui s’y connait en mécanique était avec moi, car tout seul vu mes connaissances en la matière ça aurait été un peu compliqué de juger la pertinence de son travail).

Ne voulant pas nous limiter à un seul avis sur ce qu’il faut réparer, nous allons voir un autre mécanicien, à l’autre bout de Buenos Aires : ambiance totalement différente avec un grand nombre de Combi garées à proximité du garage. « L’expert » ne nous donne pas beaucoup d’importance et nous délègue l’un de ses apprentis qui nous dit plus ou moins les mêmes choses que le premier mais les tarifs sont prohibitifs.

Le lendemain nous allons en voir un troisième recommandé par plusieurs personnes : un compromis entre les deux premiers. Le type voit tout ce que les autres nous ont dit et repère d’autres éléments. Nous décidons de lui laisser notre bébé. Dans trois jours, il nous appelle pour nous communiquer les prix de certaines pièces et dans six jours elle est comme neuve. Arrive le sixième jour sans aucune nouvelle. Nous appelons. « En fait j’ai pris du retard, elle sera prête dans quatre jours ». Le quatrième jour « Demain elle est prête ». Le lendemain « Elle est presque terminée, demain c’est bon, il reste encore quelques points mais je voulais vous dire que l’on en est déjà au double du prix de départ » « Pardon ?!? A quel moment nous avons validé le changement du devis ? » S’en suit une explication de mécanicien argentin moyennement convaincante. Après discussion entre nous, nous lui disons d’arrêter les frais (dans le sens premier du terme) et allons la chercher le lendemain. Le double du temps pour le double du prix. Heureusement que l’on ne lui a pas laissée trois semaines sinon le prix aurait sûrement triplé !

Après quelques jours d’utilisation, le bruit qui supposément était réparé revient… Appel au mécano. Nous lui amenons deux jours plus tard. « Ah, comme vous m’avez dit d’arrêter les frais j’ai réparé la pièce x la plus abimée de l’essieu, mais les trois restantes sont quand même en mauvais état. Le bruit vient de ça. » Ne voulant pas jouer avec notre sécurité, nous changeons les trois pièces. Encore une facture solide.

Quelques jours d’utilisation et le bruit revient encore ! Il me les a changées ces pièces ou il me les a juste fait payer ?!? Troisième round : appel au mécano et nous retournons le voir. Bon, c’est quoi ce bordel ? Il la conduit un peu, la met sur le monte charge et nous trouve que le bruit vient d’une pièce connectée à celles qu’il a changées ! A ce rythme là on ne va pas y arriver. Agacement de notre côté de pourquoi il n’a pas vu tout ça dès le départ et gros doute sur son travail. Il se justifie en disant que sur de vielles voitures, il faut d’abord réparer le plus abîmé pour se rendre compte de ce qu’il faut réparer ensuite. Pas forcément faux mais bon…

Ne présentant pas de danger particulier et ne voulant pas dépenser plus pour le moment, nous décidons de ne pas faire les réparations mais savons que nous devrons le faire tôt ou tard.

En bref, je pense que ce n’est pas la dernière fois en 2009 que nous irons voir un mécano.

 

 

Pour info, voici les caractéristiques de notre Combi :

Marque : Volkswagen

Modèle : T2

Année de fabrication : 1983

Année de mise en circulation : 1988

Origine : Argentine

Série : Camper

Puissance : à ce niveau ça ne se compte pas en « chevaux » mais plutôt en « ânes » !

Poids : 1951kgs, non elle est n’est pas grosse, elle est juste un peu enveloppée

 


 

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Commentaires
D
Hola mi nombre es Diego y soy del grupo Siemprenkombi. Haller buscando por Internet me encontré con su relato y experiencia con mecánicos en nuestro pais.<br /> Les puedo decir que arrancaron muy bien yendo al taller de Diego Edler en los suburbios de nuestra ciudad. No por nada esta publicado en nuestra pagina. Por lo que Leo seguramente terminaron yendo a un taller sobre la avenida Álvarez Thomas o a otro por Mataderos. No tiene importancia.<br /> Lastima que no se contactaron con nadie del grupo, de esta manera le podíamos dar una mano. Muchas veces las apariencias engañan, Diego les paso las mejores reparaciones y al mejor precio. Si su Kombi la hubiese arreglado Diego les aseguro que su viaje hubiese sido muy pero muy distinto. Ustedes estaban de viaje y Diego nunca podría sacra ventaja de esta situación. Espero que hoy en dia la Kombi este bien. Si están otra ves por Bs As me pueden llamar y los invito a mi casa y nos conocemos. <br /> 1156442679
H
Pendant de nombreuses années j´ai refusé de le croire... mais en effet, la poisse c´est moi !<br /> Buitoni ne fait que s´ajouter a la longue liste que j´accumule.
C
Je me rappelle d'un trajet en R21 qui a fini chez buitoni!!!!
Happytravelling : Quelle que soit la durée du voyage, où qu'il nous amène, celui-ci sera inoubliable...
  • «Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait ou vous défait.» Nicolas Bouvier (L'usage du monde)
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