Esperamos que el año que se despide les haya dejado sus mejores enseñanzas, en nosotros ha depositado fuerza, amor, y una inmensa alegria ,sabiamos desde el principio que nuestro viaje oscilaria por eso mismo no pusimos fecha de llegada. HACE 476 dias que partimos con rum rum desde buenos aires pero mas que eso , esto son los dias que hemos vivido de una manera diferente. Hemos conocido lugares increibles. hemos visto atardeceres indescriptibles y hemos compartido tiempo y alegrias con personas en el camino todo esto es por lo que vivimos de viaje. Nos quedaremos tiempo en un lugar , más tiempo en otro, despertaremos sueños nuevos, pero iremos juntos viajando por este mundo conociendolo , amandolo y compartiendolo. Cada lugar que pisamos es nuestra Alaska! Deseamos que este 2011 les regale a cada uno UN SUEÑO por seguir!
Llegamos a buenos aires. y ahora es tiempo de buscar algo donde quedarnos un tiempito ;) es tiempo de recargar pilas, afectos y hacerle un service intensivo a nuestra RUM RUM!!!
el viaje es largo y seguiremos demorandonos, pero llegaremos!
Al Llegar a un destino el hombre empieza a vivirlo, cada vez que tiene que dejarlo saber que hay otro por vivir y alla va! se despierta alegre de saberse vivo y contagia esa sensacion simplemente porque el andar es vivir y vivir es andar
el viajero hoy cumple un dia importante de vida andando mas por ella!
feliz cumple viajero!.... no dejes de caminar por miedo a tropezar mas bien aprende a levantarte.
algunas fotos para q se entretengan! nom del album de subida a Bs As.
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Bon voyage !
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"A journey does not need reasons. Before long, it proves to be reason enough in itself. One thinks that one is going to make a journey, yet soon it is the journey that makes or unmakes you." Nicolas Bouvier (L'usage du monde)
A Rio Gallegos,
Esteban, notre nouvel ami mécanicien nous arrange le problème d’embrayage puis
nous partons vers El Calafate, lieu où nous faisons une petite escale chez
Marie, une amie de Caris, et partons le jour suivant vers El Chalten.
La cabana que nous
avions réservée sur internet se présente une fois sur place finalement de bien
mauvaise qualité. En pleine période des fêtes, nous savons qu’il sera difficile
de trouver autre chose mais partons quand même à la recherche dans le village d’une
cabana un peu plus sympa et par chance en trouvons une vraiment super jolie.
Mama Sylvie et Titine sont ravies.
El Chalten, la
capitale nationale du trekking propose un bon nombre de randos absolument
sublimes, des montagnes de très haute difficulté à escalader mais également un
temps des plus capricieux. Il n’est pas rare de devoir attendre des semaines
pour attendre la fin de la pluie et pouvoir observer le mont le plus célèbre,
l’équivalent Argentin du Mont Blanc, le Fitz Roy. Et en effet, le jour de notre
arrivée, le ciel est très couvert mais notre chance ne nous laisse pas tomber
et le jour suivant, soleil radieux. Rando jusqu’au pied du Fitz Roy. Tout le
monde s’en sort super bien et arrive sans problème au sommet. Caris se charge,
telle une guide professionnelle, de motiver le groupe (« Allez Mama
Sylvie. Allez équipe…lalalala ») d’organiser les pauses alimentation
(« Mama Sylvie, un « Bon o Bon » ? » Chocolat argentin
dont Mama Sylvie est devenue fan, mais dont nous avons dû limiter la
consommation journalière. Lol), de faire les pauses (pour elle-même se
reposer ?) La vue est à couper le souffle.
Le lendemain, le
climat est un petit peu moins bon mais reste tout de même clément. Motivation
un peu tardive et nous partons pour une autre rando d’environ 8 heures, avec
une amie de Caris, Cata, que nous avons retrouvée sur place (oui, Caris a des
amis dans quasiment toutes les villes d’Argentine ;) ). A l’entrée du
sentier, nous retrouvons le Big Bidule, un camion de français que nous avons
déjà connu à Ushuaia aménagé en camping car. Nous leur laissons un mot sur le
pare-brise et voyons également une autre combi de français à qui nous laissons
également un mot.
Douleur au genou
pour ma part, fatigue pour tout le monde, heure de départ tardive. Le tout nous
fait marcher jusqu’au premier point panoramique situé à 1h30 du départ puis
faisons demi-tour.
Troisième jour
de marche, direction El Pliegue del Tumbado. Rando un peu moins intéressante
car au milieu de la forêt en grande partie, avec une dernière ascension dans un
pierrier qui fera quasiment céder Caris (mais non, elle n’abandonne pas
facilement), où Titine révélera ses talents de montagnarde (elle monte
quasiment en courant !) et où Mama Sylvie grignotera en cachette quelques « Bon
o Bon » (on avait pourtant dit UN par jour !) mais la récompense de
cette rando est au sommet. Une vue panoramique hallucinante. Les nuages nous
cachent les sommets les plus hauts mais tout le reste se voit parfaitement.
Au retour dans
le village, nous rencontrons les français du Big Bidule que nous invitons à
passer nouvel an avec nous, même si l’organisation de la soirée est loin d’être
finalisée.
Nous trouvons
également sur notre pare-brise un mot des français en combi et un autre d’un
propriétaire de combi qui nous invite à passer chez lui plus tard.
La cabana n’étant pas
disponible le soir du 31, Mama Sylvie et Titine se logent dans une hosteria.
Après de multiples changements de programme, le nouvel an s’organise finalement
dans la maison de la colocataire de l’amie de Caris. Carine, la femme de Marc,
propriétaire du Big Bidule nous prépare un excellent diner. Merci
encore !!
Fatigués par
toutes ces randos, nous déclinons l’offre de Cata d’aller à la fête du village
et décidons d’aller saluer rapidement les combinautas français et argentins qui
passent la soirée ensemble. Sachant plus ou moins que leur maison est au bout
du village, nous y allons mais sans la trouver directement et nous engageons
sur un chemin de pierres lorsque nous rattrape Leo et son « Grillon »
qui nous a entendu passer. (Oui, le moteur original de la combi fait un bruit
tellement reconnaissable que n’importe quel combinauta peut la reconnaitre a
plusieurs kilomètres.)
La soirée est
cool. Nous faisons ainsi la connaissance de Leo et Andrea et de Eric, Stéphanie
et leur fils Mathias (qui font également un gros trip en Amérique du sud en
combi).
Avant de partir
vers El Calafate, nous profitons de la matinée pour aller au Salto del Chorillo.
Mini ballade bien sympa.
Dernière rencontre avec
nos nouveaux amis combinautas, quelques photos et en route vers El Calafate.
En
Río Gallegos, Esteban, nuestro nuevo amigo mecánico nos arregla el problema con
el embrague y luego salimos a El Calafate, donde hacemos una pequeña parada en la
casa de Mary, una amiga de Caris y salimos al día siguiente a El Chaltén.
La cabaña que habíamos
reservado en Internet aparece una vez allá bastante mala. En plena temporada de vacaciones, sabemos que será difícil
encontrar algo, pero igual salimos a el pueblo en busca de una cabaña
un poco mejor y por suerte encontramos una realmente súper agradable. Mamá
Sylvie y Titine y están chochas.
El
Chaltén, capital nacional del trekking ofrece numerosas caminatas absolutamente
hermosas, montaña de alta dificultad para escalar, pero también un clima muy
caprichoso. No es raro que haya que esperar semanas para que pare la lluvia y para
ver la montaña más famosa, el equivalente argentino del Mont Blanc, el Fitz
Roy. Y de hecho, el día que llegamos, el cielo está cubierto, pero nuestra
suerte no nos deja y al día siguiente,sol. Trekking hasta el pie del Fitz Roy. Todo el mundo está subiendo muy bien y llega sin problema a la cumbre.
Caris se encarga, tal una guía profesional, de motivar el grupo ("Allez
Mamá Sylvie. Allez équipe... Lalalala"), de organizar las pausas para
alimentarse ( "Mama Sylvie, un" Bon o Bon”?" Chocolate argentino
del cual Mamá Sylvie se volvió fan pero
cuyo consumo diario tuvimos que limitar. Jaja), y hacer las pausas (para
descansar ella misma?) La vista es impresionante.
Al
día siguiente, el clima no es tan bueno, pero sigue muy bien.La motivación llegó un poco tarde pero vamos a hacer otra caminata de 8 horas con una
amiga de Caris, Cata, que encontramos allá (sí, Caris tiene amigos en casi
todas las ciudades en la Argentina;) ). A la entrada del sendero, se encuentra
el Big Bidule, un camión de franceses que ya hemos conocido en Ushuaia convertido en
casa rodante. Dejamos una nota en el parabrisas y también vemos una kombi de
franceses a quienes también dejamos una nota.
Dolor de rodilla por
mi parte, cansancio para todos, un horario de salida tarde. Todo hace que
vayamos hasta el primer mirador a una hora y media de la salida y luego volvemos.
Tercer día de caminata,
hacia El Pliegue Tumbado. Trekking un poco menos interesante porque en el medio
del bosque la gran parte, con un ascenso final en un zona de piedras que
prácticamente ganara a Caris (pero no, ella no se rinde fácilmente), donde
Titine demostrara sus aptitudes de montañista (casi sube corriendo!) y donde Mamá
Sylvie se comerá escondiéndose unos "Bon o Bon" (habíamos dicho UNO
por día!) pero la recompensa de esta caminata queda en la cumbre. Una vista
panorámica alucinante. Las nubes nos ocultan los picos más altos pero todo lo
demás se ve perfectamente.
De vuelta al pueblo,
nos encontramos con los franceses del Big Bidule a los que invitamos a pasar
Año Nuevo con nosotros, aun si la organización de la noche estaba lejos de ser
finalizada.
También
encontramos en nuestro parabrisas una nota de los franceses en kombi y otro de
un dueño de una kombi que nos invita a ir a casa más tarde.
La
cabaña no está disponible en la noche del 31, así que Mama Sylvie y Titine se
alojan en una hostería. Después de varios
cambios en el programa, el Año Nuevo se organiza finalmente en la casa de Tana
amiga de Cata. Carine, la esposa de Marc, el propietario del Big Bidule nos
prepara una cena excelente. Gracias de nuevo!
Cansados
por todas esas caminatas, declinamosla oferta de Cata de ir a la fiesta del
pueblo y decidimos ir a saludar rápidamente a los kombinautas franceses y
argentinos que pasan la noche juntos. Sabiendo más o menos que su casa se encontraba
al final del pueblo, vamos allá pero no la vemos directamente y nos ponemos en
un camino de ripio cuando nos alcanza Leo y su “Grillo”, que nos escuchó pasar.
(Sí, el motor original de la kombi produce un sonido tan reconocible que
cualquier kombinauta la puede identificar desde muy lejos.)
La noche es muy
buena onda. Conocemosa Leo y Andrea y también a Eric, Stephanie y su hijo Mathías
(que también hacen un gran viaje por América del Sur en kombi).
Antes de ir a El Calafate, aprovechamos la mañana para ir
al Salto del Chorrillo. Mini caminata muy bonita. Reunión final con nuestros nuevos amigos kombinautas, unas
fotos y a El Calafate.
Etre au bout du
monde, ça fait bizarre… Penser qu’il n’y a plus de ville après, qu’il n’y a
plus de route.
Ushuaia,
dernière ville avant l’antarctique, est plutôt jolie, très colorée avec un port
marchand assez impressionnant. C’est également le point de départ des
croisières ayant pour destination l’antarctique. Les photos sont vraiment
magnifiques, mais avec des tarifs allant de 3.000 à 50.000 dollars je crois que
nous en resterons aux photos.
Nous n’arrivons
pas n’importe quel jour : le 21 décembre, jour le plus long de l’année. A
23h il fait encore parfaitement jour et durant la courte nuit une lumière
persiste à l’horizon. Ci-dessous une photo prise à minuit et demi.
Pendant que nous
profitons de ce phénomène naturel plutôt sympa, Mama Sylvie et Titine sont dans
l’avion et le 22 décembre nous allons les chercher à l’aéroport.
Leur cabana
n’étant pas prête, nous allons nous promener un peu en ville. Avec Caris nous
cherchons une solution pour pouvoir ressortir de la Terre de Feu avec la combi,
car le problème de frontière rencontré à l’aller sera le même au retour, donc
il nous faut soit un camion transporteur de voitures, soit un Argentin qui
accepte de voyager avec nous, soit autre chose. Nous passons des coups de fil,
accostons les camionneurs que nous voyons dans la ville, tentons notre chance
auprès de la gendarmerie, mais rien ne se présente facile. Je dois avouer que
depuis la veille je suis un peu stressé par peur de ne pas trouver de solution
à temps car Noel approche et afin de respecter le « programme » des
vacances de Mama Sylvie et Titine nous devons partir le 26.
Nous retournons
à la cabana et rencontrons la propriétaire, Laura, hyper sympa, qui entre
autres histoires nous raconte que son frère est un diplomate important.
Diplomate ??? Caris, toujours attentive, lui parle de notre problème de
frontière. Sans attendre, Laura appelle son frère. « Il sera là dans une
demie heure. » Bon bah parfait ! En effet, M. est bien là 30 minutes
plus tard. Nous lui racontons. Il s’indigne d’une telle situation, nous dit que
ça ne rentre pas dans le cadre de ses fonctions mais qu’il va voir ce qu’il
peut faire.
Le lendemain,
nous allons marcher à la Laguna Esmeralda et durant la journée échangeons
quelques appels téléphoniques avec M. pour avoir la surprise incroyable le soir
d’entendre « c’est bon, je vous ai obtenu un laisser passer spécial qui
vous permettra de traverser les frontières sans problèmes. La seule condition
c’est que vous traversiez dans la même journée toutes les frontières, vous ne
pouvez pas rester du tout au Chili. »
Cela change un
petit peu le programme des vacances car nous avions prévu d’aller au parc de
Torres del Paine au Chili mais aucune importance, nous pouvons retourner sur le
continent Argentin sans chercher de solution aussi bancale que celle utilisée à
l’aller. Les mots nous manquent pour remercier Laura et son frère.
En soirée,
petite croisière pour aller voir le phare des éclaireurs (dont l’image a été
utilisée par Jules Verne comme le phare du bout du monde, mais en fait c’est un
mensonge car le phare du bout du monde c’en est un autre… chuuut), des
éléphants de mer de tout près, etc.
L’avantage
d’avoir de la lumière jusqu’à pas d’heure c’est que cela permet de visiter même
le soir.
Plus tard, nous
retrouvons Damian, qui a réussi à descendre jusqu’ici en vélo depuis les
alentours de Buenos Aires ! Chapeau ! Ayant envie de changer d’airs,
il s’est mis à travailler ici et ne sait pas quand il reprendra la route.
Le jour d’après
direction la Bahia Lapataia, le bout du bout de la fin, où se termine la ruta
3. Plus loin, c’est en bateau.
Et le soir,
c’est noël !!!! Chef Titine nous prépare d’excellents plats. Papa noël
Aurélien distribue les cadeaux (et en reçoit en quantités également). Tout est
parfait.
Le 25, nous nous
levons tôt et nous préparons à partir, car suite à une incompréhension avec M. nous
pensions que notre laisser passer n’était valable que ce jour là. Après
explication de sa sœur qui nous dit que nous pouvons l’utiliser le jour que
nous voulons, nous retournons nous coucher et l’après midi montons jusqu’au
glacier Martial.
Le soir, nous
sommes invités chez Nico, un français propriétaire de combi qui vit à Ushuaia
avec sa femme argentine et leur fils, et qui deux jours auparavant nous a
laissé un mot sur notre pare-brise pour nous inviter à faire sa connaissance.
Soirée très sympa en leur présence.
Le 26, nous
faisons nos adieux à Ushuaia, qui était le premier objectif de notre voyage et
partons pour Rio Gallegos. La journée va être longue, donc nous partons très
tôt le matin, conduisons jusqu’à la première frontière où nous faisons la pause
déjeuner. A la frontière, un peu de stress car nous n’avons aucun document pour
prouver que nous avons une autorisation spéciale. Le douanier en voyant mon
passeport et ma carte grise commence à dire que nous ne pouvons pas passer,
etc. Nous lui disons que dans son ordinateur il doit y avoir une note spéciale,
mais rien. Son chef, juste à côté entend l’histoire et dit « monsieur est
français ? Alors c’est bon, on lui fait l’autorisation xyz » et hop
on est paré pour passer toutes les frontières…
Nous revivons
les 120 kilomètres de chemin de pierre de cauchemar, le bateau, puis encore des
kilomètres de route. Arrivée à bon port après 16 heures de trajet. Mama Sylvie
ne s’imaginait sûrement pas qu’en venant passer des vacances avec nous, elle
vivrait ce genre d’expérience mais elle a survécu :)
A Rio Gallegos,
nous sommes attendus dans notre super famille. Nous leur racontons tout puis
Eduardo nous demande si nous avons eu des problèmes mécaniques. Et en effet,
les vitesses ne passent quasiment plus depuis quelques jours (ce qui avait
rajouté un peu de fun à la journée). « Il faudrait que l’on aille voir un
mécano, mais on ne connait personne et de plus la combi est assez
spéciale » « Esteban, notre ami assis juste là est mécanicien. Il va
pouvoir vous aider » « Ah bon, ben, parfait ».
Comment la
propriétaire de la location de ma mère a un frère diplomate qui nous arrange
tous les problèmes de frontières ?
Comment la
famille qui nous accueille de nouveau, aun ami présent à l’instant où nous arrivons chez eux, mécanicien juste
au moment où nous en avons besoin ?
La réponse est
la même qu’à la question de comment la combi est tombée en panne d’essence
justement dans la station essence et pas un kilomètre ou un kilomètre après ou
à toute autre question sur ce qui nous arrive…
Vous l’appelez karma,
chance, main de dieu, ce que vous voulez mais la vérité c’est qu’il n’y a
aucune explication à ces coups de chance… C’est juste comme ça !
Estar
en el fin del mundo, es raro... y pensar que no hay más ciudades, que no hay
mas ruta, más. Ushuaia, última ciudad antes de la Antártida, es bonita, muy
colorida, con un puerto muy impresionante. Este es también el punto de partida
para los cruceros destinados a la Antártida. Las fotos son realmente hermosas,
pero con precios que van de 3.000 a 50.000 dólares creo que nos quedaremos con
las fotos.
No llegamos cualquier día: el 21 de diciembre, el día más
largo del año. A las 23 horas, todavía es perfectamente de día y durante la corta
noche una luz queda en el horizonte. Abajo una foto tomada a las 12:30 de la noche.
Mientras que aprovechamos de este lindo fenómeno
natural, mamá Sylvie y Titine se encuentran en el avión y el 22 de diciembre las
vamos a buscar al aeropuerto.
Su
cabaña no esta lista, así que vamos a caminar un poco por la ciudad. Con Caris
buscamos una solución para salir de Tierra del Fuego con la kombi, ya que el
problema de frontera encontrado a la ida volverá a ser igual a la vuelta, así
que necesitamos un camión de transporte, un argentino que acepte viajar con
nosotros, u otra cosa. Hacemos unas llamadas telefónicas, hablamos con los
camioneros que vemos en la ciudad, intentamos nuestra suerte con la policía,
pero nada parece fácil. Debo admitir que desde el día anterior estoy un poco
estresado por el miedo de no encontrar una solución a tiempo porque la Navidad está
llegando y para cumplir el "programa" de vacaciones de Mamá Sylvie y
Titine tenemos que salir el día 26.
Volvemos
a la cabaña y nos encontramos con la dueña, Laura, súper simpática, que, entre
otras historias, nos dice que su hermano es un diplomático importante. Diplomático?? Caris,
siempre atenta, le habla de nuestro problema de frontera. Sin esperar,
Laura llama a su hermano. "Estará aquí en media hora.” Bueno, perfecto! De hecho, está allí 30 minutos
después. Le contamos. Está indignado por tal
situación, nos dice que no entra en el ámbito de sus funciones, pero él verá lo
que puede hacer.
Al día siguiente,
vamos a caminar hasta la Laguna Esmeralda y durante el día intercambiamos un
par de llamadas con M. para tener la sorpresa increíble en la noche de escuchar
"está todo bien, tiene una autorización especial que nos permite cruzar las
fronteras sin problemas. El único requisito es que crucemos en un día todas las
fronteras, no pueden permanecer en Chile."
Cambia
un pequeño programa de las vacaciones porque habíamos planeado ir al parque
Torres del Paine en Chile, pero no importa, podemos volver a la Argentina
continental, sin buscar una solución tan rara como que la que habíamos utilizado
para la ida. Faltan las palabras para agradecer a Laura y su hermano.
Por
la noche, un pequeño crucero para ir a ver el faro des Eclaireurs (cuya imagen
fue utilizada por Julio Verne como el faro del fin del mundo, pero en realidad
es una mentira porque el faro del fin del mundo es otro...
shhhhh), a los lobos marinos de muy cerca, a los cormoranes, etc.
La ventaja de tener
luz hasta muy tarde es que permite visitar aun de noche.
Más tarde nos encontramos
con Damián, que logró llegar hasta acá en bici desde los alrrededores de Buenos
Aires! Felicitaciones! Con las ganas de cambiar de aires, comenzó a trabajar
aquí y no sabe cuándo volverá a tomar la ruta.
Al día siguiente, a la Bahía Lapataia, la punta del
extremo del fin, donde se termina la ruta 3. Más lejos, es en barco.
Y esta noche es
Navidad! Chef Titine prepara platos excelentes. Papa Noel Au distribuye los
regalos de Navidad (y recibe en cantidades iguales). Todo es perfecto.
El 25, nos
levantamos temprano y nos preparamos para ir, porque después de un malentendido
con M. pensábamos que nuestra autorización era válida sólo ese día. Después de
las explicaciones de su hermana que nos dice que la podemos usar el día que
queremos, volvemos a la cama y por la tarde subimos al Glaciar Martial.
Por la noche, somos
invitados a lo de Nico, un francés dueño de una kombi que vive en Ushuaia con
su esposa argentina y su hijo, y que dos días antes nos había dejado una nota
en nuestro parabrisas para invitarnos a reunirnos con él. Noche muy agradable
en su presencia.
El día 26, nos despedimos de Ushuaia, que era el primer objetivo
de nuestro viaje y salimos a Río Gallegos. El día será largo, así que empezamos
temprano en la mañana, manejamos hasta la primera frontera donde hacemos la
pausa almuerzo. En la frontera, un poco de estrés porque no tenemos ningún
documento para demostrar que tenemos un permiso especial. El funcionario de aduanas
mira mi pasaporte y mi cedula verde y empieza a decir que no podemos pasar. Le
decimos que en su compu debe tener una nota especial, pero nada. Su jefe, justo
al lado escucha la historia y dice " el señor es el francés? Entonces,
está bien, se lo hacemos el permiso xyz" y ya estamos listos para pasar
todas las fronteras...
Revivimos la pesadilla
de los 120 kilómetros de camino de ripio, el barco, y más kilómetros de ruta.
Llegada a buen puerto después de 16 horas de viaje. Mamá Sylvie seguramente no
había imaginado que al pasar vacaciones con nosotros, iba a vivir este tipo de
experiencias, pero sobrevivió :)
En Río Gallegos, somos
esperados por nuestra gran familia. Les contamos todo y después Eduardo me
pregunta si hemos tenido problemas mecánicos. Y, de hecho, los cambios casi no
pasan más desde hace unos días (que había añadido un poco de diversión al día).
"Tendríamos que ir a ver a un mecánico, pero no conocemos a nadie y la kombi
es muy especial" “Esteban, nuestro amigo sentado ahí es un mecánico. Los
va a poder ayudar" “Ah bueno, perfecto."
¿Cómo la dueña de la
cabaña de mi mamá tiene un hermano diplomático que nos arregla todos los
problemas de fronteras?
Cómo la familia que
nos recibe de nuevo, tiene un amigo presente en el momento en que llegamos a su
casa, mecánico, justo cuando lo necesitamos?
La
respuesta es la misma que a la pregunta de cómo la kombi se quedo sin nafta justo
en la estación y no un kilómetro antes o un kilometro después o cualquier otra
pregunta sobre lo que nos pasa... Ustedes lo llaman karma, suerte, mano de Dios, lo que
quieren, pero la verdad es que no hay ninguna explicación para estos golpes de
suerte... Es simplemente así!
Vamos
a empezar este post con un poco de geografía: para ir de Río Gallegos, última
ciudad Argentina en la costa atlántica hasta Tierra del Fuego, provincia de Ushuaia,
hay que pasar a través de Chile. Esto significa pasar cuatro fronteras en total:
salida de la Argentina, entrada a Chile, y 180 kilómetros más lejos salida de
Chile y entrada a la Argentina de nuevo.
Además, la ruta de Chile es un camino de ripio y en un
momento se necesita tomar una balsa para cruzar el Estrecho de Magallanes.
Básicamente, es pesado pero nos tomaremos nuestro tiempo para hacerlo tranquilamente.
Salimos
de Río Gallegos a la tarde, con la intención de pasar las primeras dos
fronteras y dormir justo antes o justo después de la balsa y salir a la mañana
siguiente por el camino de ripio y terminar el camino
a Ushuaia.
Al llegar a la primera
frontera de Argentina, el oficial de aduanas mira mi pasaporte y mi cedula
verde y me dice que si yo no soy residente de la Argentina, no estoy autorizado
a salir del país con un vehículo matriculado en Argentina y por lo tanto, no
nos dejara pasar. ¿Perdón? Le explicamos que hemos estado en Chile (nuestro
intento fallido en Penitentes, pero en el que este problema en ningún momento
se habia mencionado). Nos contesta que esto no
es normal. Le pedimos que nos deje pasar. Nada que hacer. Aprovecha
también para amenazarnos diciéndonos que será lo
suficientemente bueno para cerrar los ojos si nos vamos al toque y para actuar
como si no hubiéramos llegado a la frontera porque es un motivo en sí mismo
para secuestrar el vehículo. Por
supuesto, no le hacemos caso y, afortunadamente, su vecino es menos estúpido. El
nos dice que, efectivamente, es la ley, pero que si un Argentino maneja la
Kombi para pasar las cuatro fronteras estaría todo bien. Caris no tiene registro así que no puedo darle la kombi.
El idiota nos dice que podemos volver mañana por la mañana con un
conductor Argentino y que ante un notario público podremos hacer una autorización.
Sin ninguna intención de perder este tiempo, Caris que vio los camiones que
transportan auto afuera pregunta si seria legal poner nuestra kombi en uno de
ellos. Sí. Corremos hablar con los camioneros. Ninguno tiene espacio. Al mismo
tiempo, vemos el auto de los franceses que habíamos
conocido en Puerto Madryn, estacionado. Parece que tuvieron el mismo
problema y al no encontrar ninguna solución tuvieron que hacer dedo o continuar
en autobús. Buscando todas las soluciones
posibles, empezamos a preguntar a la gente si aceptarían cruzar las fronteras
con nosotros. Los primeros se niegan, hasta que hablamos con un grupo del
sindícato de camioneros. Milagrosamente, uno de ellos acepta. Volvemos ver
a nuestro cagador. Afortunadamente, su jefe está ahí y está de acuerdo para
hacer directamente la autorización sin notario. Y hop, comenzamos con nuestro
nuevo amigo en la kombi.
Problema: habíamos
planeado dormir en un momento y siendo tres en la Kombi se complica. Ruego que
no tengamos la última balsa. Mala leche, la
tenemos... Si bien todos sus amigos en sus 4x4 se van a los pedos, nos
encontramos de noche en el camino de ripio. Las horas pasan. No avanzamos
para nada. El camino está en un estado terrible. Después
de 60 kilómetros de ripio, cerca de las 3 de la madrugada, sintiendo que mis
ojos se cierran a solas, tengo que parar para dormir un poco. Me acuesto
a descansar un par de horas. Caris por
solidaridad duerme en el asiento del conductor, mientras que nuestro pobre
amigo intenta dormir lo mejor que puede en el asiento del pasajero. A
las 5 am, decido manejar de vuelta. A pesar de
la fatiga y el estado del camino que no mejora, intento avanzar para acortar la
pesadilla del camionero. Él no se queja en ningún momento, pero tampoco
dice que no hay ningún problema y que entiende. Siento la presión. Llegamos de
alguna manera a la salida de Chile. No hay problema con los papeles. Aduana
Argentina, ganas de trabajo a reglamento y empiezan a dar la vuelta a todo. Y saca
todo de la caja de zapatos, y mueve toda la ropa y vacía toda la guantera ...
Nos mantienen durante casi una hora. Por fin, alrededor de las 9 de la mañana,
en Río Grande, dejamos el pobre camionero que podría haber
estado en su casa seis horas antes después de un breve viaje en un 4x4 de lujo
y que en vez de eso se congelo toda la noche, escuchó el ruido de las puertas
de la Kombi y paso una de las peores noches de su vida. No sabemos cómo darle
las gracias, pero su buena acción de 2009, eso es cierto la hizo.
Nos estacionamos cerca de la playa y nos caemos a dormir con
Caris varias horas antes de continuar nuestro viaje a Ushuaia.
Aquí estamos, el fin del mundo, Ushuaia. Nos tomó 8.000 kilómetros, tres meses y medio, un
montón de lindos encuentros, paisajes excepcionales, litros y litros de
combustible para alimentar a nuestra
kombi, una última etapa muy difícil, pero acá estamos!
Happytravelling : Quelle que soit la durée du voyage, où qu'il nous amène, celui-ci sera inoubliable...
«Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait ou vous défait.»
Nicolas Bouvier (L'usage du monde)