Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Happytravelling : Quelle que soit la durée du voyage, où qu'il nous amène, celui-ci sera inoubliable...

31 décembre 2010

FELIZ 2011!

FELIZ 2011!!!!!

Esperamos que el año que se despide les haya dejado sus mejores enseñanzas, en nosotros ha depositado fuerza, amor, y una inmensa alegria ,sabiamos desde el principio que nuestro viaje oscilaria por eso mismo no pusimos fecha de llegada.
HACE 476 dias que partimos con rum rum desde buenos aires pero mas que eso , esto son los dias que hemos vivido de una manera diferente. Hemos conocido lugares increibles. hemos visto atardeceres indescriptibles y hemos compartido tiempo y alegrias con personas en el camino todo esto es por lo que vivimos de viaje.
Nos quedaremos tiempo en un lugar , más tiempo en otro, despertaremos sueños nuevos, pero iremos juntos viajando por este mundo conociendolo , amandolo y compartiendolo.
Cada lugar que pisamos es nuestra Alaska!
Deseamos que este 2011 les regale a cada uno UN SUEÑO por seguir!

GRACIAS POR SER PARTE DE NUESTRO CAMINO.

Feliz 2011...

Au , Caris y la petit rum rum

Publicité
Publicité
28 juin 2010

llegamos a buenos aires

Llegamos a buenos aires. y ahora es tiempo de buscar algo donde quedarnos un tiempito ;)
es tiempo de recargar pilas, afectos y hacerle un service intensivo a nuestra RUM RUM!!!

el viaje es largo y seguiremos demorandonos, pero llegaremos!

9 avril 2010

FELIZ CUMPLE VIAJERO

Al Llegar a un destino el hombre empieza a vivirlo,
cada vez que tiene que dejarlo saber que hay otro por vivir y alla va!
se despierta alegre de saberse vivo y contagia esa sensacion
simplemente porque el andar es vivir y vivir es andar

el viajero hoy cumple un dia importante de vida andando mas por ella!

feliz cumple viajero!.... no dejes de caminar por miedo a tropezar mas bien aprende a levantarte.

algunas fotos para q se entretengan! nom del album de subida a Bs As.

17 janvier 2010

Last update

Los últimos mensajes:

- “A la playa, por favor!” en la categoría "Chubut"

- “Al sur, siempre más al sur” en la categoría "Santa Cruz"

- “No tan fácil llegar al fin del mundo” en la categoría "Santa Cruz"

- “El fin del mundo” en la categoría "Tierra del Fuego"

- “A la montaña” en la categoría "Santa Cruz"

 

Nuevos álbumes de fotos "Chubut" y “Tierra del Fuego”



The last message in English "Esquel, last stop before the beach" is online in the category “Chubut”.

Sorry, the English version of the other posts is running a bit late.

New photo albums "Chubut" and “Tierra del Fuego”

 


Les derniers messages

- "A la plage, s'il vous plait" dans la catégorie "Chubut"

- "Au sud, toujours plus au sud" dans la catégorie "Santa Cruz"

- "Pas facile l’arrivée au bout du monde" dans la catégorie "Santa Cruz"

- "La fin du monde" dans la catégorie "Tierra del Fuego"

- "La montagne ça vous gagne" dans la catégorie "Santa Cruz"

Nouveaux albums de photos "Chubut" et “Tierra del Fuego”

 

11 janvier 2010

Bienvenue, Welcome, Bienvenido

drapeau_francaisHappytravelling, notre blog de voyage Argentine - Alaska, est publié en trois langues (Français, Anglais, Espagnol).

Afin de faciliter la navigation, je vous invite à utiliser les catégories correspondantes à la langue de votre choix dans la colonne de droite.

Bon voyage !




arHappytravelling, blog de nuestro viaje Argentina - Alaska, esta publicado en tres idiomas (Francés, Inglés, Español).

Para facilitar la navegación, los invito a utilizar las categorías correspondientes a su idioma en la columna de la derecha.


Happytravelling: Cualquiera que sea la duración del viaje, cualquiera sea el lugar donde nos lleva, este será inolvidable ...

"Un viaje no necesita motivos. No tarda en demostrar que se basta a sí mismo. Crees que vas a hacer un viaje, pero enseguida el viaje es el que te hace, o deshace."




drapeau_anglaisHappytravelling our travel blog, Argentina - Alaska, is published in three languages (French, English, Spanish).

To facilitate navigation, I invite you to use the categories corresponding to the language of your choice in the right column.


Bon voyage!


Happytravelling: Whatever the duration of the journey, wherever it leads, it will be unforgettable ...


"A journey does not need reasons. Before long, it proves to be reason enough in itself. One thinks that one is going to make a journey, yet soon it is the journey that makes or unmakes you."
Nicolas Bouvier (L'usage du monde)

 


Publicité
Publicité
2 janvier 2010

La montagne ça vous gagne

A Rio Gallegos, Esteban, notre nouvel ami mécanicien nous arrange le problème d’embrayage puis nous partons vers El Calafate, lieu où nous faisons une petite escale chez Marie, une amie de Caris, et partons le jour suivant vers El Chalten.

La cabana que nous avions réservée sur internet se présente une fois sur place finalement de bien mauvaise qualité. En pleine période des fêtes, nous savons qu’il sera difficile de trouver autre chose mais partons quand même à la recherche dans le village d’une cabana un peu plus sympa et par chance en trouvons une vraiment super jolie. Mama Sylvie et Titine sont ravies.

El Chalten, la capitale nationale du trekking propose un bon nombre de randos absolument sublimes, des montagnes de très haute difficulté à escalader mais également un temps des plus capricieux. Il n’est pas rare de devoir attendre des semaines pour attendre la fin de la pluie et pouvoir observer le mont le plus célèbre, l’équivalent Argentin du Mont Blanc, le Fitz Roy. Et en effet, le jour de notre arrivée, le ciel est très couvert mais notre chance ne nous laisse pas tomber et le jour suivant, soleil radieux. Rando jusqu’au pied du Fitz Roy. Tout le monde s’en sort super bien et arrive sans problème au sommet. Caris se charge, telle une guide professionnelle, de motiver le groupe (« Allez Mama Sylvie. Allez équipe…lalalala ») d’organiser les pauses alimentation (« Mama Sylvie, un « Bon o Bon » ? » Chocolat argentin dont Mama Sylvie est devenue fan, mais dont nous avons dû limiter la consommation journalière. Lol), de faire les pauses (pour elle-même se reposer ?) La vue est à couper le souffle.


El_Chalten__03_El_Chalten__09_El_Chalten__13_









El_Chalten__17_El_Chalten__21_El_Chalten__23_










Le lendemain, le climat est un petit peu moins bon mais reste tout de même clément. Motivation un peu tardive et nous partons pour une autre rando d’environ 8 heures, avec une amie de Caris, Cata, que nous avons retrouvée sur place (oui, Caris a des amis dans quasiment toutes les villes d’Argentine ;) ). A l’entrée du sentier, nous retrouvons le Big Bidule, un camion de français que nous avons déjà connu à Ushuaia aménagé en camping car. Nous leur laissons un mot sur le pare-brise et voyons également une autre combi de français à qui nous laissons également un mot.

Douleur au genou pour ma part, fatigue pour tout le monde, heure de départ tardive. Le tout nous fait marcher jusqu’au premier point panoramique situé à 1h30 du départ puis faisons demi-tour.



El_Chalten__29_El_Chalten__31_El_Chalten__34_








Troisième jour de marche, direction El Pliegue del Tumbado. Rando un peu moins intéressante car au milieu de la forêt en grande partie, avec une dernière ascension dans un pierrier qui fera quasiment céder Caris (mais non, elle n’abandonne pas facilement), où Titine révélera ses talents de montagnarde (elle monte quasiment en courant !) et où Mama Sylvie grignotera en cachette quelques « Bon o Bon » (on avait pourtant dit UN par jour !) mais la récompense de cette rando est au sommet. Une vue panoramique hallucinante. Les nuages nous cachent les sommets les plus hauts mais tout le reste se voit parfaitement.


El_Chalten__36_El_Chalten__39_El_Chalten__40_








Au retour dans le village, nous rencontrons les français du Big Bidule que nous invitons à passer nouvel an avec nous, même si l’organisation de la soirée est loin d’être finalisée.

Nous trouvons également sur notre pare-brise un mot des français en combi et un autre d’un propriétaire de combi qui nous invite à passer chez lui plus tard.

 

La cabana n’étant pas disponible le soir du 31, Mama Sylvie et Titine se logent dans une hosteria. Après de multiples changements de programme, le nouvel an s’organise finalement dans la maison de la colocataire de l’amie de Caris. Carine, la femme de Marc, propriétaire du Big Bidule nous prépare un excellent diner. Merci encore !!


El_Chalten__48_El_Chalten__50_El_Chalten__51_












Fatigués par toutes ces randos, nous déclinons l’offre de Cata d’aller à la fête du village et décidons d’aller saluer rapidement les combinautas français et argentins qui passent la soirée ensemble. Sachant plus ou moins que leur maison est au bout du village, nous y allons mais sans la trouver directement et nous engageons sur un chemin de pierres lorsque nous rattrape Leo et son « Grillon » qui nous a entendu passer. (Oui, le moteur original de la combi fait un bruit tellement reconnaissable que n’importe quel combinauta peut la reconnaitre a plusieurs kilomètres.)

La soirée est cool. Nous faisons ainsi la connaissance de Leo et Andrea et de Eric, Stéphanie et leur fils Mathias (qui font également un gros trip en Amérique du sud en combi).

 

Avant de partir vers El Calafate, nous profitons de la matinée pour aller au Salto del Chorillo. Mini ballade bien sympa.

Dernière rencontre avec nos nouveaux amis combinautas, quelques photos et en route vers El Calafate.

El_Chalten__58_El_Chalten__59_El_Chalten__60_





 
2 janvier 2010

A la montaña !

En Río Gallegos, Esteban, nuestro nuevo amigo mecánico nos arregla el problema con el embrague y luego salimos a El Calafate, donde hacemos una pequeña parada en la casa de Mary, una amiga de Caris y salimos al día siguiente a El Chaltén.

La cabaña que habíamos reservado en Internet aparece una vez allá bastante mala. En plena temporada de vacaciones, sabemos que será difícil encontrar algo, pero igual salimos a el pueblo en busca de una caba un poco mejor y por suerte encontramos una realmente súper agradable. Mamá Sylvie y Titine y están chochas.

El Chaltén, capital nacional del trekking ofrece numerosas caminatas absolutamente hermosas, montaña de alta dificultad para escalar, pero también un clima muy caprichoso. No es raro que haya que esperar semanas para que pare la lluvia y para ver la montaña más famosa, el equivalente argentino del Mont Blanc, el Fitz Roy. Y de hecho, el día que llegamos, el cielo está cubierto, pero nuestra suerte no nos deja y al día siguiente, sol. Trekking hasta el pie del Fitz Roy. Todo el mundo está subiendo  muy bien y llega sin problema a la cumbre. Caris se encarga, tal una guía profesional, de motivar el grupo ("Allez Mamá Sylvie. Allez équipe... Lalalala"), de organizar las pausas para alimentarse ( "Mama Sylvie, un" Bon o Bon”?" Chocolate argentino del  cual Mamá Sylvie se volvió fan pero cuyo consumo diario tuvimos que limitar. Jaja), y hacer las pausas (para descansar ella misma?) La vista es impresionante.


El_Chalten__03_El_Chalten__09_El_Chalten__13_









El_Chalten__17_El_Chalten__21_El_Chalten__23_










Al día siguiente, el clima no es tan bueno, pero sigue muy bien. La motivación llegó un poco tarde pero  vamos a hacer otra caminata de 8 horas con una amiga de Caris, Cata, que encontramos allá (sí, Caris tiene amigos en casi todas las ciudades en la Argentina;) ). A la entrada del sendero, se encuentra el Big Bidule, un camión de franceses  que ya hemos conocido en Ushuaia convertido en casa rodante. Dejamos una nota en el parabrisas y también vemos una kombi de franceses a quienes también dejamos una nota.

Dolor de rodilla por mi parte, cansancio para todos, un horario de salida tarde. Todo hace que vayamos hasta el primer mirador a una hora y media de la salida y luego volvemos.



El_Chalten__29_El_Chalten__31_El_Chalten__34_








Tercer día de caminata, hacia El Pliegue Tumbado. Trekking un poco menos interesante porque en el medio del bosque la gran parte, con un ascenso final en un zona de piedras que prácticamente ganara a Caris (pero no, ella no se rinde fácilmente), donde Titine demostrara sus aptitudes de montañista (casi sube corriendo!) y donde Mamá Sylvie se comerá escondiéndose unos "Bon o Bon" (habíamos dicho UNO por día!) pero la recompensa de esta caminata queda en la cumbre. Una vista panorámica alucinante. Las nubes nos ocultan los picos más altos pero todo lo demás se ve perfectamente.


El_Chalten__36_El_Chalten__39_El_Chalten__40_








De vuelta al pueblo, nos encontramos con los franceses del Big Bidule a los que invitamos a pasar Año Nuevo con nosotros, aun si la organización de la noche estaba lejos de ser finalizada.

También encontramos en nuestro parabrisas una nota de los franceses en kombi y otro de un dueño de una kombi que nos invita a ir a casa más tarde.


La cabaña no está disponible en la noche del 31, así que Mama Sylvie y Titine se alojan en una hostería. Después de varios cambios en el programa, el Año Nuevo se organiza finalmente en la casa de Tana amiga de Cata. Carine, la esposa de Marc, el propietario del Big Bidule nos prepara una cena excelente. Gracias de nuevo!

El_Chalten__48_El_Chalten__50_El_Chalten__51_












Cansados por todas esas caminatas, declinamosla oferta de Cata de ir a la fiesta del pueblo y decidimos ir a saludar rápidamente a los kombinautas franceses y argentinos que pasan la noche juntos. Sabiendo más o menos que su casa se encontraba al final del pueblo, vamos allá pero no la vemos directamente y nos ponemos en un camino de ripio cuando nos alcanza Leo y su “Grillo”, que nos escuchó pasar. (Sí, el motor original de la kombi produce un sonido tan reconocible que cualquier kombinauta la puede identificar desde muy lejos.)

La noche es muy buena onda. Conocemos a Leo y Andrea y también a Eric, Stephanie y su hijo Mathías (que también hacen un gran viaje por América del Sur en kombi).


Antes de ir a El Calafate, aprovechamos la mañana para ir al Salto del Chorrillo. Mini caminata muy bonita.
Reunión final con nuestros nuevos amigos kombinautas, unas fotos y a El Calafate.

El_Chalten__58_El_Chalten__59_El_Chalten__60_



27 décembre 2009

La fin du monde

Etre au bout du monde, ça fait bizarre… Penser qu’il n’y a plus de ville après, qu’il n’y a plus de route.

Ushuaia, dernière ville avant l’antarctique, est plutôt jolie, très colorée avec un port marchand assez impressionnant. C’est également le point de départ des croisières ayant pour destination l’antarctique. Les photos sont vraiment magnifiques, mais avec des tarifs allant de 3.000 à 50.000 dollars je crois que nous en resterons aux photos.

 

Nous n’arrivons pas n’importe quel jour : le 21 décembre, jour le plus long de l’année. A 23h il fait encore parfaitement jour et durant la courte nuit une lumière persiste à l’horizon. Ci-dessous une photo prise à minuit et demi.



Ushuaia__04_Ushuaia__05_Ushuaia__06_









Pendant que nous profitons de ce phénomène naturel plutôt sympa, Mama Sylvie et Titine sont dans l’avion et le 22 décembre nous allons les chercher à l’aéroport.


Ushuaia__08_Ushuaia__10_Ushuaia__11_









Leur cabana n’étant pas prête, nous allons nous promener un peu en ville. Avec Caris nous cherchons une solution pour pouvoir ressortir de la Terre de Feu avec la combi, car le problème de frontière rencontré à l’aller sera le même au retour, donc il nous faut soit un camion transporteur de voitures, soit un Argentin qui accepte de voyager avec nous, soit autre chose. Nous passons des coups de fil, accostons les camionneurs que nous voyons dans la ville, tentons notre chance auprès de la gendarmerie, mais rien ne se présente facile. Je dois avouer que depuis la veille je suis un peu stressé par peur de ne pas trouver de solution à temps car Noel approche et afin de respecter le « programme » des vacances de Mama Sylvie et Titine nous devons partir le 26.

Nous retournons à la cabana et rencontrons la propriétaire, Laura, hyper sympa, qui entre autres histoires nous raconte que son frère est un diplomate important. Diplomate ??? Caris, toujours attentive, lui parle de notre problème de frontière. Sans attendre, Laura appelle son frère. « Il sera là dans une demie heure. » Bon bah parfait ! En effet, M. est bien là 30 minutes plus tard. Nous lui racontons. Il s’indigne d’une telle situation, nous dit que ça ne rentre pas dans le cadre de ses fonctions mais qu’il va voir ce qu’il peut faire.


Ushuaia__12_Ushuaia__15_Ushuaia__16_












Le lendemain, nous allons marcher à la Laguna Esmeralda et durant la journée échangeons quelques appels téléphoniques avec M. pour avoir la surprise incroyable le soir d’entendre « c’est bon, je vous ai obtenu un laisser passer spécial qui vous permettra de traverser les frontières sans problèmes. La seule condition c’est que vous traversiez dans la même journée toutes les frontières, vous ne pouvez pas rester du tout au Chili. »

Cela change un petit peu le programme des vacances car nous avions prévu d’aller au parc de Torres del Paine au Chili mais aucune importance, nous pouvons retourner sur le continent Argentin sans chercher de solution aussi bancale que celle utilisée à l’aller. Les mots nous manquent pour remercier Laura et son frère.


Ushuaia__17_Ushuaia__18_Ushuaia__25_









En soirée, petite croisière pour aller voir le phare des éclaireurs (dont l’image a été utilisée par Jules Verne comme le phare du bout du monde, mais en fait c’est un mensonge car le phare du bout du monde c’en est un autre… chuuut), des éléphants de mer de tout près, etc.

L’avantage d’avoir de la lumière jusqu’à pas d’heure c’est que cela permet de visiter même le soir.


Ushuaia__29_Ushuaia__33_Ushuaia__36_








Plus tard, nous retrouvons Damian, qui a réussi à descendre jusqu’ici en vélo depuis les alentours de Buenos Aires ! Chapeau ! Ayant envie de changer d’airs, il s’est mis à travailler ici et ne sait pas quand il reprendra la route.

 

Le jour d’après direction la Bahia Lapataia, le bout du bout de la fin, où se termine la ruta 3. Plus loin, c’est en bateau.



Ushuaia__50_Ushuaia__52_Ushuaia__55_









Et le soir, c’est noël !!!! Chef Titine nous prépare d’excellents plats. Papa noël Aurélien distribue les cadeaux (et en reçoit en quantités également). Tout est parfait.


Ushuaia__58_Ushuaia__60_Ushuaia__62_












Le 25, nous nous levons tôt et nous préparons à partir, car suite à une incompréhension avec M. nous pensions que notre laisser passer n’était valable que ce jour là. Après explication de sa sœur qui nous dit que nous pouvons l’utiliser le jour que nous voulons, nous retournons nous coucher et l’après midi montons jusqu’au glacier Martial.

Le soir, nous sommes invités chez Nico, un français propriétaire de combi qui vit à Ushuaia avec sa femme argentine et leur fils, et qui deux jours auparavant nous a laissé un mot sur notre pare-brise pour nous inviter à faire sa connaissance. Soirée très sympa en leur présence.

 

Le 26, nous faisons nos adieux à Ushuaia, qui était le premier objectif de notre voyage et partons pour Rio Gallegos. La journée va être longue, donc nous partons très tôt le matin, conduisons jusqu’à la première frontière où nous faisons la pause déjeuner. A la frontière, un peu de stress car nous n’avons aucun document pour prouver que nous avons une autorisation spéciale. Le douanier en voyant mon passeport et ma carte grise commence à dire que nous ne pouvons pas passer, etc. Nous lui disons que dans son ordinateur il doit y avoir une note spéciale, mais rien. Son chef, juste à côté entend l’histoire et dit « monsieur est français ? Alors c’est bon, on lui fait l’autorisation xyz » et hop on est paré pour passer toutes les frontières…

Nous revivons les 120 kilomètres de chemin de pierre de cauchemar, le bateau, puis encore des kilomètres de route. Arrivée à bon port après 16 heures de trajet. Mama Sylvie ne s’imaginait sûrement pas qu’en venant passer des vacances avec nous, elle vivrait ce genre d’expérience mais elle a survécu :)



Ushuaia__69_Ushuaia__73_Ushuaia__79_











A Rio Gallegos, nous sommes attendus dans notre super famille. Nous leur racontons tout puis Eduardo nous demande si nous avons eu des problèmes mécaniques. Et en effet, les vitesses ne passent quasiment plus depuis quelques jours (ce qui avait rajouté un peu de fun à la journée). « Il faudrait que l’on aille voir un mécano, mais on ne connait personne et de plus la combi est assez spéciale » « Esteban, notre ami assis juste là est mécanicien. Il va pouvoir vous aider » « Ah bon, ben, parfait ».

Comment la propriétaire de la location de ma mère a un frère diplomate qui nous arrange tous les problèmes de frontières ?

Comment la famille qui nous accueille de nouveau, a un ami présent à l’instant où nous arrivons chez eux, mécanicien juste au moment où nous en avons besoin ?

La réponse est la même qu’à la question de comment la combi est tombée en panne d’essence justement dans la station essence et pas un kilomètre ou un kilomètre après ou à toute autre question sur ce qui nous arrive…

Vous l’appelez karma, chance, main de dieu, ce que vous voulez mais la vérité c’est qu’il n’y a aucune explication à ces coups de chance… C’est juste comme ça !

27 décembre 2009

El fin del mundo

Estar en el fin del mundo, es raro... y pensar que no hay más ciudades, que no hay mas ruta, más. Ushuaia, última ciudad antes de la Antártida, es bonita, muy colorida, con un puerto muy impresionante. Este es también el punto de partida para los cruceros destinados a la Antártida. Las fotos son realmente hermosas, pero con precios que van de 3.000 a 50.000 dólares creo que nos quedaremos con las fotos.


No llegamos cualquier día: el 21 de diciembre, el día más largo del año. A las 23 horas, todavía es perfectamente de día y durante la corta noche una luz queda en el horizonte. Abajo una foto tomada a las 12:30 de la noche.



Ushuaia__04_Ushuaia__05_Ushuaia__06_









Mientras que aprovechamos de este lindo fenómeno natural, mamá Sylvie y Titine se encuentran en el avión y el 22 de diciembre las vamos a buscar al aeropuerto.


Ushuaia__08_Ushuaia__10_Ushuaia__11_









Su cabaña no esta lista, así que vamos a caminar un poco por la ciudad. Con Caris buscamos una solución para salir de Tierra del Fuego con la kombi, ya que el problema de frontera encontrado a la ida volverá a ser igual a la vuelta, así que necesitamos un camión de transporte, un argentino que acepte viajar con nosotros, u otra cosa. Hacemos unas llamadas telefónicas, hablamos con los camioneros que vemos en la ciudad, intentamos nuestra suerte con la policía, pero nada parece fácil. Debo admitir que desde el día anterior estoy un poco estresado por el miedo de no encontrar una solución a tiempo porque la Navidad está llegando y para cumplir el "programa" de vacaciones de Mamá Sylvie y Titine tenemos que salir el día 26.

Volvemos a la cabaña y nos encontramos con la dueña, Laura, súper simpática, que, entre otras historias, nos dice que su hermano es un diplomático importante. Diplomático?? Caris, siempre atenta, le habla de nuestro problema de frontera. Sin esperar, Laura llama a su hermano. "Estará aquí en media hora.” Bueno, perfecto! De hecho, está allí 30 minutos después. Le contamos. Está indignado por tal situación, nos dice que no entra en el ámbito de sus funciones, pero él verá lo que puede hacer.


Ushuaia__12_Ushuaia__15_Ushuaia__16_












Al día siguiente, vamos a caminar hasta la Laguna Esmeralda y durante el día intercambiamos un par de llamadas con M. para tener la sorpresa increíble en la noche de escuchar "está todo bien, tiene una autorización especial que nos permite cruzar las fronteras sin problemas. El único requisito es que crucemos en un día todas las fronteras, no pueden permanecer en Chile."

Cambia un pequeño programa de las vacaciones porque habíamos planeado ir al parque Torres del Paine en Chile, pero no importa, podemos volver a la Argentina continental, sin buscar una solución tan rara como que la que habíamos utilizado para la ida. Faltan las palabras para agradecer a Laura y su hermano.


Ushuaia__17_Ushuaia__18_Ushuaia__25_









Por la noche, un pequeño crucero para ir a ver el faro des Eclaireurs (cuya imagen fue utilizada por Julio Verne como el faro del fin del mundo, pero en realidad es una mentira porque el faro del fin del mundo es otro... shhhhh), a los lobos marinos de muy cerca, a los cormoranes, etc.

La ventaja de tener luz hasta muy tarde es que permite visitar aun de noche.

Ushuaia__29_Ushuaia__33_Ushuaia__36_








Más tarde nos encontramos con Damián, que logró llegar hasta acá en bici desde los alrrededores de Buenos Aires! Felicitaciones! Con las ganas de cambiar de aires, comenzó a trabajar aquí y no sabe cuándo volverá a tomar la ruta.


Al día siguiente, a la Bahía Lapataia, la punta del extremo del fin, donde se termina la ruta 3. Más lejos, es en barco.



Ushuaia__50_Ushuaia__52_Ushuaia__55_









Y esta noche es Navidad! Chef Titine prepara platos excelentes. Papa Noel Au distribuye los regalos de Navidad (y recibe en cantidades iguales). Todo es perfecto.


Ushuaia__58_Ushuaia__60_Ushuaia__62_












El 25, nos levantamos temprano y nos preparamos para ir, porque después de un malentendido con M. pensábamos que nuestra autorización era válida sólo ese día. Después de las explicaciones de su hermana que nos dice que la podemos usar el día que queremos, volvemos a la cama y por la tarde subimos al Glaciar Martial.

Por la noche, somos invitados a lo de Nico, un francés dueño de una kombi que vive en Ushuaia con su esposa argentina y su hijo, y que dos días antes nos había dejado una nota en nuestro parabrisas para invitarnos a reunirnos con él. Noche muy agradable en su presencia.


El día 26, nos despedimos de Ushuaia, que era el primer objetivo de nuestro viaje y salimos a Río Gallegos. El día será largo, así que empezamos temprano en la mañana, manejamos hasta la primera frontera donde hacemos la pausa almuerzo. En la frontera, un poco de estrés porque no tenemos ningún documento para demostrar que tenemos un permiso especial. El funcionario de aduanas mira mi pasaporte y mi cedula verde y empieza a decir que no podemos pasar. Le decimos que en su compu debe tener una nota especial, pero nada. Su jefe, justo al lado escucha la historia y dice " el señor es el francés? Entonces, está bien, se lo hacemos el permiso xyz" y ya estamos listos para pasar todas las fronteras...

Revivimos la pesadilla de los 120 kilómetros de camino de ripio, el barco, y más kilómetros de ruta. Llegada a buen puerto después de 16 horas de viaje. Mamá Sylvie seguramente no había imaginado que al pasar vacaciones con nosotros, iba a vivir este tipo de experiencias, pero sobrevivió :)



Ushuaia__69_Ushuaia__73_Ushuaia__79_











En Río Gallegos, somos esperados por nuestra gran familia. Les contamos todo y después Eduardo me pregunta si hemos tenido problemas mecánicos. Y, de hecho, los cambios casi no pasan más desde hace unos días (que había añadido un poco de diversión al día). "Tendríamos que ir a ver a un mecánico, pero no conocemos a nadie y la kombi es muy especial" “Esteban, nuestro amigo sentado ahí es un mecánico. Los va a poder ayudar" “Ah bueno, perfecto."

¿Cómo la dueña de la cabaña de mi mamá tiene un hermano diplomático que nos arregla todos los problemas de fronteras?

Cómo la familia que nos recibe de nuevo, tiene un amigo presente en el momento en que llegamos a su casa, mecánico, justo cuando lo necesitamos?

La respuesta es la misma que a la pregunta de cómo la kombi se quedo sin nafta justo en la estación y no un kilómetro antes o un kilometro después o cualquier otra pregunta sobre lo que nos pasa...
Ustedes lo llaman karma, suerte, mano de Dios, lo que quieren, pero la verdad es que no hay ninguna explicación para estos golpes de suerte... Es simplemente así!

23 décembre 2009

No tan facil llegar al fin del mundo

Vamos a empezar este post con un poco de geografía: para ir de Río Gallegos, última ciudad Argentina en la costa atlántica hasta Tierra del Fuego, provincia de Ushuaia, hay que pasar a través de Chile. Esto significa pasar cuatro fronteras en total: salida de la Argentina, entrada a Chile, y 180 kilómetros más lejos salida de Chile y entrada a la Argentina de nuevo.
Además, la ruta de Chile es un camino de ripio y en un momento se necesita tomar una balsa para cruzar el Estrecho de Magallanes. Básicamente, es pesado pero nos tomaremos nuestro tiempo para hacerlo tranquilamente.

Salimos de Río Gallegos a la tarde, con la intención de pasar las primeras dos fronteras y dormir justo antes o justo después de la balsa y salir a la mañana siguiente por el camino de ripio y terminar el camino a Ushuaia.


Al llegar a la primera frontera de Argentina, el oficial de aduanas mira mi pasaporte y mi cedula verde y me dice que si yo no soy residente de la Argentina, no estoy autorizado a salir del país con un vehículo matriculado en Argentina y por lo tanto, no nos dejara pasar. ¿Perdón? Le explicamos que hemos estado en Chile (nuestro intento fallido en Penitentes, pero en el que este problema en ningún momento se habia mencionado). Nos contesta que esto no es normal. Le pedimos que nos deje pasar. Nada que hacer. Aprovecha también para amenazarnos diciéndonos que será lo suficientemente bueno para cerrar los ojos si nos vamos al toque y para actuar como si no hubiéramos llegado a la frontera porque es un motivo en sí mismo para secuestrar el vehículo. Por supuesto, no le hacemos caso y, afortunadamente, su vecino es menos estúpido. El nos dice que, efectivamente, es la ley, pero que si un Argentino maneja la Kombi para pasar las cuatro fronteras estaría todo bien. Caris no tiene registro así que no puedo darle la kombi. El idiota nos dice que podemos volver mañana por la mañana con un conductor Argentino y que ante un notario público podremos hacer una autorización. Sin ninguna intención de perder este tiempo, Caris que vio los camiones que transportan auto afuera pregunta si seria legal poner nuestra kombi en uno de ellos. Sí. Corremos hablar con los camioneros. Ninguno tiene espacio. Al mismo tiempo, vemos el auto de los franceses que habíamos conocido en Puerto Madryn, estacionado. Parece que tuvieron el mismo problema y al no encontrar ninguna solución tuvieron que hacer dedo o continuar en autobús. Buscando todas las soluciones posibles, empezamos a preguntar a la gente si aceptarían cruzar las fronteras con nosotros. Los primeros se niegan, hasta que hablamos con un grupo del sindícato de camioneros. Milagrosamente, uno de ellos acepta. Volvemos ver a nuestro cagador. Afortunadamente, su jefe está ahí y está de acuerdo para hacer directamente la autorización sin notario. Y hop, comenzamos con nuestro nuevo amigo en la kombi.

Problema: habíamos planeado dormir en un momento y siendo tres en la Kombi se complica. Ruego que no tengamos la última balsa. Mala leche, la tenemos... Si bien todos sus amigos en sus 4x4 se van a los pedos, nos encontramos de noche en el camino de ripio. Las horas pasan. No avanzamos para nada. El camino está en un estado terrible. Después de 60 kilómetros de ripio, cerca de las 3 de la madrugada, sintiendo que mis ojos se cierran a solas, tengo que parar para dormir un poco. Me acuesto a descansar un par de horas. Caris por solidaridad duerme en el asiento del conductor, mientras que nuestro pobre amigo intenta dormir lo mejor que puede en el asiento del pasajero. A las 5 am, decido manejar de vuelta. A pesar de la fatiga y el estado del camino que no mejora, intento avanzar para acortar la pesadilla del camionero. Él no se queja en ningún momento, pero tampoco dice que no hay ningún problema y que entiende. Siento la presión. Llegamos de alguna manera a la salida de Chile. No hay problema con los papeles. Aduana Argentina, ganas de trabajo a reglamento y empiezan a dar la vuelta a todo. Y saca todo de la caja de zapatos, y mueve toda la ropa y vacía toda la guantera ... Nos mantienen durante casi una hora. Por fin, alrededor de las 9 de la mañana,
en Río Grande, dejamos el pobre camionero que podría haber estado en su casa seis horas antes después de un breve viaje en un 4x4 de lujo y que en vez de eso se congelo toda la noche, escuchó el ruido de las puertas de la Kombi y paso una de las peores noches de su vida. No sabemos cómo darle las gracias, pero su buena acción de 2009, eso es cierto la hizo.

Nos estacionamos cerca de la playa y nos caemos a dormir con Caris varias horas antes de continuar nuestro viaje a Ushuaia.


Aquí estamos, el fin del mundo, Ushuaia. Nos tomó 8.000 kilómetros, tres meses y medio, un montón de lindos encuentros, paisajes excepcionales, litros y litros de combustible para alimentar a  nuestra kombi, una última etapa muy difícil, pero acá estamos!

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 > >>
Happytravelling : Quelle que soit la durée du voyage, où qu'il nous amène, celui-ci sera inoubliable...
  • «Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait ou vous défait.» Nicolas Bouvier (L'usage du monde)
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité